- Réforme de l'éducation et service minimum -

Publié le par Parti Socialiste de saint Etienne du Rouvray 76800

À la suite des manifestations extrêmement suivies des 15 et 18 mai et des déclarations du Président de la République,

Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, est plus que jamais déterminé à exprimer son désaccord face à la logique arithmétique menée par le gouvernement contraire aux intérêts des enfants et à la réussite éducative.
« Voilà quatre ans que nous faisons part de notre très vive inquiétude face aux suppressions de postes et fermetures de classes en Seine-Maritime qui vont à l’encontre de l’intérêt des élèves. L’académie de Seine-Maritime est en effet celle qui compte un taux record de non diplômés parmi ses demandeurs d’emploi, un taux de réussite au brevet et au bac inférieur à la moyenne nationale, etc. Au lendemain des manifestations, le gouvernement n'apporte aucune réponse aux revendications des enseignants et des parents d'élèves inquiets de l'avenir de l'école. L'école de la République est violemment attaquée par la droite : progressivement spoliée de ses moyens, elle est aujourd'hui la première victime de la réduction massive des emplois dans la Fonction publique.
En simple réponse, Nicolas Sarkozy a annoncé que le gouvernement déposerait avant l'été un projet de loi instaurant un service minimum lors des mouvements de revendication des personnels de l’éducation nationale. Cet état de fait est le seul résultat du dialogue de sourds mené par le gouvernement avec les partenaires sociaux, les enseignants et les parents d'élèves. Plutôt que de répondre aux craintes des enseignants sur leur avenir, il préfère se consacrer à une intervention qui ne dit pas un mot sur l'éducation.

Voilà qui témoigne de l'incapacité du président à entendre un message.
Rejeter sur les maires la responsabilité de cette situation est un jeu de dupe. C'est significatif sur le plan politique et je déplore cette stratégie de tension du climat.

Il tente de faire oublier les raisons d'une grève en fabriquant des boucs émissaires et il tente de dresser les parents contre les enseignants et contre l'école publique. C’est une crise grave, un véritable plan pluriannuel de destruction de moyens dédiés à l’éducation de nos enfants. La ligne jaune a été franchie. La où la situation nécessiterait une politique ambitieuse, le Gouvernement nous impose aujourd’hui des diminutions drastiques de moyens. Il ne se mobilise pas suffisamment sur notre territoire. C’est   inacceptable».

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