Moi j’dis ça, j’dis rien Le billet de Renan: Un perdreau de l’année

Publié le par Parti Socialiste de Saint Etienne du Rouvray 76800

Pas content le Jean Luc, non pas content du tout. Il a comme qui dirait un gros poids sur l’’estomac. D’ailleurs il le reconnaît lui-même : « En ce moment  on peut se moquer de moi, a-t-il déclaré lors d’une interview il y a quelques jours, car je suis  roulé dans la farine ».

 Et c’est vrai, faut le comprendre l’ancien ministre de Lionel Jospin, il a beau dire, il a beau faire, cela ne change rien. Ah, c’est vrai qu’il pédale le co- président du Front de gauche, il pédale de plus en plus vite, mais il pédale dans le vide. Paroles, paroles, chantait Dalida.

 Pourquoi cette colère mélenchonnesque ?

Très simple. En mars, élections municipales. Eh bien, c’est à peine croyable mais l’impensable est arrivé, malgré les innombrables mises en garde et les invectives de toutes sortes du leader éclairé.

 Quoi Renan, dis vite, tu nous inquiètes !

 J’ose à peine l’écrire, mais c’est pourtant vrai, dans de très nombreuses villes, Paris en tête, son allié communiste, dont le poids politique dans le Front de Gauche est primordial, a choisi de s’allier avec, je vous le donne en mille… les socialistes.

Dis Renan, le rassemblement de la gauche, dès le premier tour pour les municipales,  ça ne date pas d’aujourd’hui. C’est ce qui a permis de nombreuses victoires électorales bien utiles aux populations concernées, surtout en ces temps difficiles.

 Refuser à priori l’union aux municipales  au nom de je ne sais quelle analyse politicienne, n’est-ce pas en définitive se comporter en idiot utile de la droite et de l’extrême droite ?

Bien sûr, mais cela va même plus loin. Absence de rassemblement de la gauche au 1er tour, cela signifie au soir du 2e tour des élections, le 30 mars, la perte de nombreuses municipalités socialistes certes, mais aussi…communistes. Perspective qui n’est pas forcément pour déplaire à notre bateleur parisien.

La Révolution vaut bien quelques sacrifices, puisque Paris valait bien une messe paraît-il.

Face à ses alliés communistes, à ses municipalités, à ses militants, à ses relais, qu’a-t-il à opposer notre Jean Luc national ? Rien, ou pas grand-chose. Pas ou peu de municipalités, pas ou peu de militants, pas ou peu de relais syndicaux ou associatifs.

 Du discours, encore du  discours, toujours du discours. C’est pourquoi, la politique n’étant que rapport de force, l’affaiblissement de l’un ne peut que renforcer l’autre, moi en l’occurrence, pense t’il, à défaut de le dire.

 D’où, depuis des semaines, l’artillerie lourde contre tout accord dès le premier tour lors de ces élections, entre socialistes et communistes.

 Dans ces conditions, mettez- vous un peu à sa place, quand il a vu apparaître sur les affiches d’Anne Hidalgo à Paris, collé douillettement  près de celui du parti communiste, le logo du front de gauche ! Mon dieu, quelle horreur !

 Certains, des opposants sans doute, affirment même qu’ils l’auraient entendu dire à la télé que maintenant il était devenu «  un peu méfiant et  moins naïf ».

 Bah alors Jean Luc, surpris ? Tu n’es pourtant pas un perdreau de l’année.

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