Le billet de Renan Moi j’dis ça, j’dis rien :Gesticulation médiatique

Publié le par Le billet de Renan

   L’Ex, une fois de plus, a occupé la scène médiatique.

 Certes, il s’en serait bien passé.

 Faire parler de soi parce qu’on est mis en examen ce n’est pas la meilleure des choses qui puisse vous arriver.

Pourtant, triste réalité, il vient d’être mis en examen pour abus de faiblesse sur la personne de Madame Bettencourt, première fortune de France.

 Comment évoluera  cette affaire ?  Comme vous je n’en sais rien et comme vous, du moins je l’espère, je pense qu’il faut laisser la justice faire son travail.

 Je dis que je l’espère car manifestement  ce n’est pas l’avis de tout le monde.

En effet ce qui me frappe dans cette histoire, c’est la virulence des réactions de ses amis de l’UMP.

On a entendu des attaques d’une grande violence à l’encontre des juges et de l’institution judiciaire.

Pour ne prendre que deux exemples, rappelons-nous la réaction du député Guaino : « Ce juge a déshonoré un homme » et celle du député Fillon : « c’est une décision extravagante ».

On pourrait en citer d’autres, notamment  les commentaires tout autant déplacés des Balkany, Estrosi et compagnie.

 Il s’agit de faire de l’Ex à qui, tout le monde en conviendra, on donnerait le bon dieu sans confession, la victime d’un méchant juge.

  Ces gens- là se disent  qu’en gesticulant sur la scène médiatique, en criant bien haut et bien fort, cela ne manquera pas  d’impressionner et de fragiliser ce méchant juge.  En réalité, ils feignent de l’ignorer, ce sont trois juges qui ont décidé de cette mise en examen.

 Cette gesticulation vise aussi à mettre l’opinion publique du côté de la malheureuse victime.

Toujours cette obsession populiste  qu’on a connu durant tout le quinquennat précédent et qui consiste à désigner comme responsables de tous nos maux, les corps intermédiaires-  juges, syndicats, associations, élus divers, etc- en utilisant contre eux l’émotion populaire.

 Tout cela devant se conclure, dans le cas présent, à rendre cette justice plus docile à l’égard de leur chef si injustement renvoyé dans ses foyers au printemps dernier.

 Oui, je sais, la ficelle est un peu grosse, mais après tout, ne dit-on pas que plus c’est gros mieux ça passe.

 

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