Moi j’dis ça, j’dis rien Le billet de Renan: Des raisons d’espérer

Publié le par Renan

Oh, Renan, on est en octobre ! Les vacances sont terminées depuis longtemps, mais cela semble t’avoir échappé. Du « Moi j’dis ça, j’dis rien » tu sembles avoir oublié la première partie ! N’y aurait-il pas un léger abus de ta part ?

C’est vrai, je le reconnais, je traîne les pieds ou plus exactement je retiens la plume.

 Pourtant, à la rentrée, j’étais assez content de moi. Parce que, et tout le monde s’en souvient,  comme nous avions eu un rude hiver et un printemps pourri,  j’avais terminé ma dernière chronique par un prémonitoire : «   je ne dirai plus rien pendant l’été, peut-être que cela fera revenir le soleil »…et nous avons eu un été magnifique.

J’en ai donc conclu que ce serait mieux pour notre météo que je continue à ne rien dire !

Trève de plaisanterie, si j’ai tardé à reprendre la plume c’est que le spectacle donné par certains dans la classe politique était encore plus déprimant que d’habitude.

A longueur de journée, le duo Copé, Mélenchon s’en prend à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un socialiste. Pour Copé, après tout, c’est normal.

Il ne reste plus à Le Pen qu’à laisser dire et laisser faire et…engranger les voix des mécontents.

 A cet égard, le résultat de la cantonale partielle de Brignole dimanche dernier est particulièrement édifiant : le FN et un candidat dissident d’extrême droite totalisent à eux deux plus de 49% des voix au premier tour.

En somme, Renan, c’est toujours la faute des autres. Dis-donc , n’est-ce pas un peu simpliste comme analyse ?

Oui,évidemment.

Les socialistes feraient bien, eux aussi, de balayer devant leur porte.

 Notre gouvernement porte une responsabilité certaine dans la situation que nous connaissons. Sa politique, globalement positive, comme ne l’aurait pas dit Georges Marchais, n’est pas toujours suffisamment lisible ou compréhensible par ce qu’il est convenu d’appeler le peuple de gauche.

Pour utiliser une expression assez peu républicaine, j’ajouterai en outre que trop d’électeurs de gauche sont souvent tentés d’interpeller François Hollandeen lui disant : « Monsieur le Président n’oubliez pas qui vous a fait roi ».

Cela dit, et c’est une excellente chose, un certain nombre d’indicateurs économiques s’améliorent, le chômage régresse, et la croissance devrait être plus forte que prévue. Voilà des raisons d’espérer.

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